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Coimbra – Mealhada



  
       Mardi 23 mai 2017 : Coimbra Mealhada : 22 km
  
     Coimbra est une ville merveilleuse, pleine de richesses architecturales et hier malheureusement, faute de temps, nous n’avons fait que du survol. Ce matin, en quittant les lieux, j’ai une impression d’inachevé et même de gâchis ; nous partons alors que tant de merveilles restent à découvrir, la bibliothèque Joanina et son style si particulier, le monastère de Santa Clara a velha, le musée national de Machado de Castro sans oublier à quelques kilomètres la cité romaine de Conimbriga. Il y a sur le Chemin quelques villes comme celle-là auxquelles il faudrait pouvoir consacrer un jour supplémentaire. Pour se donner bonne conscience on se dit alors que l’on reviendra même si on sait que ce ne sera certainement pas le cas ! Ainsi va la vie !
   Nous quittons la ville en traversant la place du commerce et passons devant l’église São Tiago. Plus loin des ouvriers sont déjà au travail pour paver les trottoirs avec ces petits cubes de pierre pareils à du marbre. Je connaissais les célèbres pavés de Lisbonne et je pensais que cette façon d'habiller les trottoirs était une spécificité de la ville, mais en parcourant le Chemin, je me suis aperçu que dans tous les villages les espaces réservés aux piétons sont recouverts de ces mêmes petits pavés blancs.
 
Les pavés ; toujours les pavés !
    François que nous n’avons pas vu depuis hier nous rattrape
peu avant le terme de l’étape. Il nous raconte son après-midi à Coimbra et son dîner le soir avec Maria et le couple d’Italiens.
   À Mealhada nous tentons encore notre chance chez les pompiers mais pas davantage de succès qu’à Condeixa a Nova. Nous trouvons un gîte à la sortie de la ville dans le quartier de Sernadelo. Les lieux sont propres et le patron super sympa.
   Un Suisse que nous avons rencontré sur des étapes précédentes a choisi pour cette nuit la même albergue que nous. Il porte en bandoulière un cor des Alpes, cet instrument qui mesure près de 4 m de long et qui à l’origine servait à appeler les fidèles à l’église à l’heure des offices ; heureusement, le sien est télescopique et en fibre de carbone, c’est plus facile pour faire le Chemin ! Nous le sollicitons pour en jouer et il ne se fait pas longtemps prier.
   La gastronomie de Mealhada tient sa renommée à une spécialité culinaire particulière : le cochon de lait (sandes de leitão). À voir les affichent devant les restaurants, tous proposent ce plat à leurs clients ; c’est vraiment la marque de fabrique de la ville. Nous ne manquons pas d’essayer : pas mal du tout mais j’aurais préféré des patatas fritas à la place des ships ! Pour le vin, ce sera un Barrata.

Le cochon de lait

Coimbra en Azulejos



Maison colorée


Agriculteur au travail











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