Départ matinal ce matin
car le dortoir a commencé à s’agiter dès 5 heures ;
l’étape n’est pourtant pas longue et c’est peut-être la raison de ce réveil
bien avant le lever du soleil car
beaucoup de pèlerins ont probablement fait le choix de rejoindre Tui à 39 kilomètres d’ici, sans faire halte à Rubias ; d’autres
qui marchent à l’envers de nous, et descendent sur Fatima, ont la même
contrainte de timing car ils doivent parcourir aujourd’hui
ce que nous avons fait hier (33km).
Nous ne faisons partie d’aucune de
ces deux catégories pourtant après tous ces va-et-vient, même si chacun fait
tout pour respecter le repos des autres, il serait utopique d’espérer se
rendormir.
L’étape est à
l’image de celle d’hier, les kilomètres en moins
mais du dénivelé en plus. Nous quittons la
ville à la lueur des lampadaires qui éclairent le grand pont ; la clarté du
ciel laisse augurer d’une belle journée. Nous retrouvons
ces paysages bucoliques avec la brume qui s’élèvent doucement au-dessus des
prés, les vignes en tonnelle qui couvrent parfois le chemin et à l’horizon les
collines dont les sommets commencent à être éclairés par les premiers rayons du
soleil. Le pèlerin ne peut pas rêver d'un plus beau décor !
Peu après Arco le relief change brutalement ; le chemin, de plus en plus pentu, s’enfonce dans une forêt de pins et
n’est maintenant plus qu’un étroit goulet à l’allure d’un torrent sans eau. Sur ces pierres de toutes formes et plus ou moins stables la vigilance
s’impose pour ne pas y laisser une cheville. Pendus aux
troncs des arbres des sachets en plastique récupèrent leur sève. Nous passons maintenant devant la Cruz dos Mortos appelée
également Croix des Français ; elle est plantée là pour
rappeler un épisode des guerres Napoléoniennes qui s’est déroulé en 1809. L’arrière-garde de l’Empereur serait tombée ici dans une embuscade
organisée par la population locale.
la Cruz dos Mortos
Nous poursuivons
cette ascension de près de 5 kilomètres qui nous conduit au Col de Portela, le point culminant de la Via Lusitana. Arrivé au
sommet, c’est le moment de faire une pause et de prendre un petit encas. À côté de nous un pèlerin fait de même ; il se
prénomme Ever et vient du Nicaragua. Il souffre d’un genou et nous dit vouloir aller jusqu’à Tui distant encore de 25 kilomètres. Buen Camino!
Nous arrivons à l’Albergue vers 11 heures et comme beaucoup
d'autres elle n’ouvre qu’à 13 heures. Heureusement il y a un petit bar en face qui propose des
repas rapides : je prends une omelette et une bière, juste de quoi attendre le dîner. Tout l’après-midi est disponible et le soleil est là, c’est l’occasion
de faire la grande lessive.
Le soir nous dînons au village avec Martine, une Pèlerine
française.
L’étape est à l’image de celle d’hier, les kilomètres en moins mais du dénivelé en plus. Nous quittons la ville à la lueur des lampadaires qui éclairent le grand pont ; la clarté du ciel laisse augurer d’une belle journée. Nous retrouvons ces paysages bucoliques avec la brume qui s’élèvent doucement au-dessus des prés, les vignes en tonnelle qui couvrent parfois le chemin et à l’horizon les collines dont les sommets commencent à être éclairés par les premiers rayons du soleil. Le pèlerin ne peut pas rêver d'un plus beau décor !
Peu après Arco le relief change brutalement ; le chemin, de plus en plus pentu, s’enfonce dans une forêt de pins et n’est maintenant plus qu’un étroit goulet à l’allure d’un torrent sans eau. Sur ces pierres de toutes formes et plus ou moins stables la vigilance s’impose pour ne pas y laisser une cheville. Pendus aux troncs des arbres des sachets en plastique récupèrent leur sève. Nous passons maintenant devant la Cruz dos Mortos appelée également Croix des Français ; elle est plantée là pour rappeler un épisode des guerres Napoléoniennes qui s’est déroulé en 1809. L’arrière-garde de l’Empereur serait tombée ici dans une embuscade organisée par la population locale.
la Cruz dos Mortos |
Nous poursuivons cette ascension de près de 5 kilomètres qui nous conduit au Col de Portela, le point culminant de la Via Lusitana. Arrivé au sommet, c’est le moment de faire une pause et de prendre un petit encas. À côté de nous un pèlerin fait de même ; il se prénomme Ever et vient du Nicaragua. Il souffre d’un genou et nous dit vouloir aller jusqu’à Tui distant encore de 25 kilomètres. Buen Camino!
Nous arrivons à l’Albergue vers 11 heures et comme beaucoup d'autres elle n’ouvre qu’à 13 heures. Heureusement il y a un petit bar en face qui propose des repas rapides : je prends une omelette et une bière, juste de quoi attendre le dîner. Tout l’après-midi est disponible et le soleil est là, c’est l’occasion de faire la grande lessive.
Le soir nous dînons au village avec Martine, une Pèlerine française.
Départ au petit matin |
Petit dej chez un suporter du Benfica |
De plus en plus de pèlerins |
Horréos : grenier à grain |
Mieux vaut être bien chaussé ! |
Ever ; pèlerin du Nicaragua |
Albergue de Rubias |
Grande lessive |
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