Mardi 6 juin 2017 : Caldas de Rei – Padrón : 18,5 km
Hier après ce bain de pieds dans une eau dont ici, on
vente les vertus, je suis allé dîner avec Jean-Paul à une terrasse de
restaurant en bordure de la rivière ; un endroit si
agréable que les tables s’arrachent et que l’on à dû faire la queue pour avoir
la nôtre. Le menu est à la hauteur de l’attente : assortiment de poissons frits puis en plat principal un steak d’une
rare grandeur, étendu sur un lit de patatas
fritas :
perfecto !
Après ce repasgargantuesque nous
avons retrouvé Gilles et André qui avaient dîné dans un autre restaurant : dommage que l’on ne se soit pas rencontré avant le repas ! Ce soir, ils sont accompagnés d’une jeune fille qui visiblement a
beaucoup de difficultés pour marcher : le médecin a
diagnostiqué une double tendinite. Demain elle prendra le
train pour Santiago. Le Chemin a aussi ses revers !
Avant-dernière étape qui nous conduit à Padron, une petite ville sur la rivière Sar ; l’étape est à l’image de
celle d’hier : agréable. Depuis Tuy et le passage en Espagne, nous
rencontrons beaucoup de ces greniers à grain que l’on appelle ici horréos, des constructions vraiment typiques de la
Galice ; même si tous présentent des formes et des
dimensions semblables, certains sont en briques rouges, d’autres avec des planches
à claire-voie, d’autres encore marient la pierre et le bois. D’où que l’on arrive en Galice, que ce soit par le Frances, le Norte,
le Primitivo ou encore la Via Lusitana, on ne peut y échapper ; ils sont partout, devant les fermes, mais aussi en objet de décoration
devant les habitations.
Lorsque nous arrivons à Padron une fine pluie commence à tomber. Nous parcourons la grande promenade qui borde la rivière puis traversons le pont romain pour gagner notre gîte sur l’autre rive. La ville est connue pour plusieurs raisons : tout d’abord, elle représente pour l’Espagne ce qu'Espelette représente pour la France. On cultive effectivement ici les meilleurs piments : les pimientos de Padron, servis à l’apéritif grillés ou en tapas. La seconde raison tient à l’Apôtre Saint-Jacques. La légende dit que l’Apôtre aurait prêché ici, pour la première fois, pendant son séjour en Espagne. Ses disciples Théodomir et Athanase auraient apporté son corps et sa tête, peu après son supplice, depuis Jérusalem dans une barque de pierre, en sept jours, sans voile ni gouvernail. La barque fut amarrée à un pedrón (une pierre), et de là le toponyme actuel de Padrón. Cette pierre est conservée à Pedron sous l’autel de l’église Saint-Jacques. Je passe lui rendre visite avant le dîner ; c’est un véritable roc qui présente un creux sur la partie supérieure, creux que certains attribueraient
au pied de Saint-Jacques. Les fidèles, pour obtenir les
grâces de l’Apôtre, jettent une pièce sur cette partie de la pierre : l’objectif est qu’elle y reste sans retomber au sol. Je tente l’essai : perdu !
Horréo |
Lorsque nous arrivons à Padron une fine pluie commence à tomber. Nous parcourons la grande promenade qui borde la rivière puis traversons le pont romain pour gagner notre gîte sur l’autre rive. La ville est connue pour plusieurs raisons : tout d’abord, elle représente pour l’Espagne ce qu'Espelette représente pour la France. On cultive effectivement ici les meilleurs piments : les pimientos de Padron, servis à l’apéritif grillés ou en tapas. La seconde raison tient à l’Apôtre Saint-Jacques. La légende dit que l’Apôtre aurait prêché ici, pour la première fois, pendant son séjour en Espagne. Ses disciples Théodomir et Athanase auraient apporté son corps et sa tête, peu après son supplice, depuis Jérusalem dans une barque de pierre, en sept jours, sans voile ni gouvernail. La barque fut amarrée à un pedrón (une pierre), et de là le toponyme actuel de Padrón. Cette pierre est conservée à Pedron sous l’autel de l’église Saint-Jacques. Je passe lui rendre visite avant le dîner ; c’est un véritable roc qui présente un creux sur la partie supérieure, creux que certains attribueraient
Lancer de pièces sur le pedron |
Et encore des patatas fritas! |
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