Ce matin,
comme les jours précédents, nous partons de bonne heure pour éviter les grosses
chaleurs : à 6 heures, le thermomètre affiche déjà 20°. La nuit aurait été calme s’il n’y avait pas eu à côté de moi cette dame
polonaise qui n’a pas cessé de ronfler. C’est aussi cela le
Camino ! Depuis Coimbra nous rencontrons davantage de pèlerins sur le
Chemin, pas la foule du CaminoFrances aux environs de Leon, mais tout de
même quelques dizaines de marcheurs ce qui fait que si en amont de Coimbra se
loger n’était pas un souci, ici ça commence à le devenir et mieux vaut arriver
tôt dans les gîtes pour avoir de la place et si possible une des meilleures places,
c'est-à-dire le lit du bas et pas trop loin des sanitaires.
À Águeda nous ne connaîtrons pas ces
difficultés ;l’albergue, située à la sortie de la ville,
est très classe, avec beaucoup de fleurs et des terrasses ombragées où l’on
peut se reposer et boire un verre : un petit paradis pour
pèlerin ! Pas de grands dortoirs, mais de petites chambres de 3 ou 4 lits décorés avec beaucoup de
goût. Au rez-de-chaussée, une cuisine tout équipée permet de
préparer son repas. Nous ne l’avons pas fait jusqu’ici,
mais ce soir, nous décidons de nous
lancer : au menu saucisses accompagnées
de spaghettis sauce tomate puis fromage de Brie, le tout accompagné d’un vin de
la vallée du Douro ; pas de la grande gastronomie donc,
mais quand c’est fait par nous ça revêt une autre saveur, et ce soir tout le
mérite en revient à François. Merci François !
François aux fourneaux
Les parapluies à Agueda
À midi, pour gagner l’albergue, nous avons évité la ville ; c’est bien dommage, car nous
aurions pu admirer ce qui fait la spécificité de cette cité, à savoir des
parapluies de toutes les couleurs suspendus au-dessus des rues et les couvrant
entièrement. Ils ne sont pas destinés à protéger les
passants des intempéries, mais seulement du soleil.Une
tradition qui se perpétue depuis 5 ans et qui, au vu de l’accueil fait par la
population à cette initiative de la municipalité, risque de perdurer encore des
années.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire