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Santarem – Arneiro das Milhariças



Mercredi 17 mai 2017 : Santarem Arneiro das Milhariças : 21 km

   Lorsque je me lève mes deux compagnons ont déjà quitté les lieux ; décidément, je n’arrive toujours pas à m’habituer à ces horaires matinaux !
   Santarem est une ville de 60 000 habitants et comme c’est souvent le cas dans les agglomérations d’une certaine importance, le balisage pour retrouver les sentiers de campagne n’est pas des plus précis.

La sortie de Santarem : un peu compliqué
 Plusieurs fois, je me trouve dans le doute, obligé de revenir sur mes pas pour dénicher la flèche que j’ai manquée. À un certain moment pour me rassurer, j’interpelle une dame qui part à son travail. Elle me dit aller dans la même direction que moi et me propose de m’accompagner jusqu’à la sortie de la ville. Nous marchons ensemble durant environ 2 kilomètres et avant de me quitter elle insiste pour m’offrir un café dans un bar. L’accueil au Portugal est vraiment exceptionnel ! J’en ai une autre preuve un peu plus loin lorsqu’une dame (une autre) me voyant marcher en bordure de la route nationale sort de chez elle, tenant dans la main un de ces gilets fluorescents que désormais nous avons tous dans la voiture, m’imposant de l’enfiler, (le mot n’est pas trop fort), pour éviter de me faire renverser. Je tente de lui dire que je fais attention aux voitures, que les chauffeurs savent que le Camino emprunte ici la même route qu’eux… mais je comprends vite au ton de sa voix qu’il n’y a pas lieu de discuter et qu’il faut sur-le-champ enfiler le gilet. Obrigado senhora !
    Depuis ce matin, j’ai quitté la plaine du Tage et ses immenses étendues de tomates. Ici, le paysage a changé, un relief fait de vallons avec des cultures beaucoup plus variées. Je fais une pause devant un champ de courgettes que les paysans sont en train de récolter : c’est tout aussi impressionnant que la culture des tomates.

Cueillette des courgettes

 À l’arrivée, je retrouve Jean-Paul ; François a poursuivi jusqu’à Minde pour raccourcir d’autant l’étape de demain. Diner dans un petit restaurant avec quelques pèlerins dont Caroline et Denise rencontrées vers Azambuja et un couple d’Italiens que Jean-Paul connaissait pour les avoir connus l’année dernière sur la via Francigena : le monde est vraiment petit !



Santarem


Chênes lièges

Un vieil homme qui attends les pèlerins pour tamponner la crédencial

 Dans son jus: prévoir quelques travaux










La petite église d'Arneiro das Milhariças



Dîner entre Italiens et Français

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