De l’océan, nous n’aurons vu que cette pointe de l’estuaire qu’un grand pont romain permet de traverser à sa partie la plus étroite. C’est marée basse, les petites barques de pêcheur sont en cale sèche sur les bancs de vase de part et d’autre du fleuve. Un panneau explique qu’ici eut lieu entre le 7 et le 9 juin 1809 la bataille du pont de Ponte Sampaio, un affrontement opposant les troupes espagnoles aux troupes françaises dirigées par le Maréchal Ney. Cette bataille qui avait pour objectif de soumettre la Galice à l’obéissance de Bonaparte marque la fin de la présence française en Galice.
Depuis Lisbonne, et comme pour nous rappeler que nous sommes toujours bien sur la Via Lusitana, apparaissent çà et là les pavés de la voie romaine. C’est le cas ici, où sur plusieurs kilomètres, nous allons marcher sur de larges dalles posées il y a plus de deux millénaires ; l’état de conservation est remarquable et à certains endroits, on distingue nettement les entailles faites par les roues des chars dans le grès. Avé César !
Pontevedra, une autre ville où ici encore on frôle l’océan sans jamais le voir. Entourée de collines cette cité de près de 100 000 habitants occupe les deux rives de l’estuaire du fleuve Lerez. L’albergue est située à l’entrée, à proximité de la gare et à 1 kilomètre du centre. Nous sommes une cinquantaine à attendre que les portes s’ouvrent mais toujours très peu de compatriotes ; des Irlandais, des Anglais, des Espagnols et beaucoup d’Italiens. Ce soir, il y a la finale de la Champions league entre le Réal Madrid et la Juventus de Turin : gare l’ambiance !
Horréo XXL |
La via Lusitana |
Le chien n'a d'yeux que pour le pain du maître ! |
Ici le poulpe est roi |
Pontevedra |
Toujours des frittes! |
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