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Sáo Joáo da Madeira – Porto



  Samedi 27 mai 2017 : Sáo Joáo da Madeira – Porto : 33,5 km 


 
    Décidément, depuis quelques jours nous enchaînons les étapes difficiles ; celle-ci l’est à plus d’un titre : d’une part elle est longue, l’une des plus longues de notre périple, d’autre part la quasi-totalité du parcours se déroule en agglomération et de surcroît sur de gros pavés bosselés qui cassent les jambes. Nous étions prévenus par le topoguide qui disait « une étape sans nature où on ne quitte un village que pour rentrer dans un hameau et réciproquement ». Une exception tout de même avec ces quelques passages où le camino empreinte la voie romaine aux talus bordés d’arbustes et de hautes fougères.
   Quelques kilomètres avant Porto, comme nous l’avions envisagé au départ nous aurions pu prendre le métro pour rejoindre le centre. Jean-Paul qui connaît bien la ville me propose de poursuivre à pied pour profiter d’une arrivée sur le pont Eiffel. J’ai eu raison de l’écouter, la traversée de cet ouvrage offre une superbe vue sur le Douro avec sur une rive les grandes caves de vin de Porto et sur l’autre rive en contrebas le centre historique avec le quartier Ribeira. Lorsque l’on découvre cette vue panoramique devant les yeux, on oublie complètement la galère des 33 kilomètres.

   Avant de rejoindre notre gîte qui est un peu excentré nous prenons le temps de visiter la cathédrale sans oublier d’y faire tamponner nos crédencials, puis passage obligé à la poste, non pas pour y relever le courrier, mais pour admirer ses magnifiques azuléjos qui en font son originalité. En y pénétrant on remarque effectivement que le lieu n’est pas ordinaire : les quatre murs de la grande salle sont couverts de ces carreaux de faïence aux couleurs bleues dont les dessins représentent pour la plupart des scènes de la vie quotidienne.


La poste
Comme prévu nous retrouvons François en fin d’après-midi. Nous prenons une sangria dans un bar de la vieille ville avant d’aller dîner dans un restaurant au bord du Douro dans le quartier Ribeira. Nous tentons un francesinha une spécialité de la région : un steak et du jambon entre 2 tranches de pain, le tout recouvert d’un œuf mollet ; pas vraiment génial. Puis, après quelques photos devant le pont de métal, vient l’heure de la séparation ; ce n’est jamais simple de se quitter après avoir partagé tous ces moments ensemble. On sait que l’on ne se verra pas, mais on sait aussi que ces moments-là, on ne les oubliera pas. Adieu l’ami.


Ces pavés qui cassent les pieds!

La via Lusitana

Entrée de Porto


La cathédrale


Azulejos à la poste de Porto

Le pont Eiffel

Retrouvailles avec François

Porto et son tram d'une autre époque

Sangria; fait tout de même attention au tram Jean-Paul!


Promenade sur les quais après le dîner
La Francesinha : horrible!
François, Alain (moi) et Jean-Paul
Porto la nuit

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